Il y a quelques jours, ou plutôt quelques soirées, car l’obscurité crée toujours une atmosphère d’interdit et de péchés qui je l’avoue ne cesse de me ravir, encore plus dans Paris, je retrouvais un ami, vieil ami je pourrai dire. Famille, Amour, Travail: les sujets de discussion typiques. Je sens tout de même une touche de cynisme et de raz-le-bol général dans ses propos, j’assiste à des révélations, d’abord drôles, ensuite inquiétantes, et par la suite excitantes. Mon avis est tout de même partagé : dois-je me débarrasser de cette mentalité Peace and Love dans laquelle je m’étais embourbée avec ces 3 années de relaxation totale à Vancouver et tendre mes bras à la loi de la Jungle parisienne ? (ah là! je vous ai bien eus! vous vous attendiez à des révélations de tout un autre registre hein!?)
Chers Vancouverites qui d’une certaine manière faites si vite confiance à votre prochain tout en restant très fermés, chers Vancouverites qui vous efforcez de soigner cette culture du positivisme, eh ben, la donne est bien différente sous d’autres cieux. Sur le ring, il faut Battre ou se faire battre, dans la jungle, Dévorer pour se faire dévorer, en affaires, Couillonner ou se faire couillonner.
Mais cet univers ne m’est pas inconnu : Montréal, avec une intensité plus faible, mais tout de même. Je me demande alors si cela est typique de la mentalité francophone de se déchirer et typique de la mentalité anglophone de s’endormir au gaz ? Ou typique de se battre et vouloir être au top chez les francophones et profiter de chaque élément de la vie chez les anglophones ?
Je commence à comprendre l’expression relax, mais surtout comprendre le qualificatif relax pour Vancouver en particulier. Je suis partagée entre cette attitude relax là bas qui te permet d’apprécier les choses de la vie, et cette attitude battante ici qui te permet d’être au courant de tout à la vitesse grand « V » en temps grand « T ».
J’avoue quand même qu’il m’est agréable de replonger dans ce monde des affaires si on peut dire. J Qui a dit le changement était une chose nocive ?
Ce blog qui à l’origine était censé vous mettre au parfum de mes aventures va se révéler être plus intellectuel que cela. Mes excuses à ceux qui espéraient se gaver de commérages, mais ne vous inquiétez pas, il y en aura également.
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A few days ago, or rather a few nights, because the darkness always creates an atmosphere of forbidden sins and I confess that never ceases to delight me, even more in Paris, I was meeting up with a friend, an old friend I would say. Family, Love, Work: Typical conversation topics. I feel, still a touch of cynicism in his words, I listen to these confessions, first funny, then alarming, and then exciting. My opinion is still divided: should I get rid of this Peace and Love mentality in which I was stuck with these three years of total relaxation in Vancouver and embrace to the Jungle law in Paris? (Got you! you were expecting something much juicier huh?!)
Dear Vancouverites who somehow quickly trust yet stay distant, Vancouverites who strive at nurturing the culture of positivism, well, the deal is very different in other lands. On the ring, you beat or get beaten, in the jungle you devour or get devoured, in business, you screw or get screwed.
But this world is not unknown to me: Montreal, with a lower intensity, but still. I wonder if this is typical of the French mentality to be constantly ripping each others apart and typical of the English mentality to slumber? Or typical of French speakers to fight and be on top and of English speakers to enjoy every single moment of life?
I begin to understand the term laid back, and moreover understand the term laid back qualifying Vancouver in particular.
I am torn between this laid back attitude out there that allows you to enjoy things in life, and this attitude here that allows you to be aware of all at the right time.
I confess I am thrilled to return to that business mentality☺
Who said Change isn’t good?
This blog was originally supposed to update you on my adventures now proves to be more intellectual. My apologies to those who hoped to gorge on gossip, but do not worry, there will be some as well.