June 11, 2010

Petit Moment Cocasse dans la 6-Nation Express




(Ecrit au présent utilisé car écrit sur le moment)

Episode risible ce soir (hier soir en fait) en me rendant à un de ces apéros parisiens du Jeudi soir (« afterwork-s » pour faire branché à la française-ennn !) dignes de ce nom (et bien sûr, je ne pourrai m'empêcher d'étaler dans un futur, probablement plus proche que lointain, quelques lignes sur ces soirées de débauche qui font la particularité de la Ville Lumières).

Arrêt Kleber, ligne 6 en direction du 15ème pour rejoindre Sophie (gros clin d’œil à Nathalie :-), et voilà le métro qui ne redémarre pas ; mais n’en soyez pas surpris, encore moins inquiété, et il n’y a surtout pas de quoi en râler! Cela fait partie de la routine, une ligne de métro un peu défectueuse de temps à autre… après tout, c’est quand même un des réseaux les plus denses au monde donc accordons lui le bénéfice du doute.

Silence de mort dans la voiture, enfin! Presque. Seul un couple de touristes qui ne s’est pas encore laissé corrompre par l’humeur morose du métro parisien, couple que je félicite vivement pour cet esprit combatif, entretient une conversation enjouée! Ce sérénité lourde est enfin rompue, Dieu merci (peut-être pas, attendez la suite),  par de la musique qui résonne dans les couloirs. Bien sûr, un de ces artistes de métro qui tente de se faire quelques sous. Mais le plus étrange est que tout de suite, avec ce mutisme, le wagon s’est transformé en ascenseur, comme si nous avions tous, d’un commun accord décidé de nous torturer, le temps de cet arrêt. Typique des français ? Quand ils arrivent à se mettre d’accord sur un point, ce qui est à mon avis vraiment très rare, c’est très peu souvent pour aller de l’avant. Encore heureuse qu’on n’ait pas décrété une grève effective dans l’immédiat, après tout, le métro était au ralenti ! Quel affront !

Et comme si cela ne suffisait pas, pendant que je répertorie avec beaucoup de soin et d'amusement ce moment que je voulais partager avec vous car il m'a arraché un sourire en coin, moqueur certes, et pendant qu'aucun passager n'ose en regarder un autre de crainte de partager une moquerie commune de la situation, car je suis sûre que nous trouvions tous la situation quétaine comme on le dirait au Québec (kitch, excentrique), 4 stations plus loin (une fois le métro reparti), monte un de ces artistes de métro qui se met à nous bourrer les oreilles de devinez quoi? Le même Kenny G. !!!!
Au secours!!!!

Alors que je pensais être sauvée, arrachée des griffes du grand et beau brun frisé et de son saxophone,  et arrivée à destination, je descends, mais le métro insistant à être est perturbé, j'entends à travers les portes ouvertes,
elle est passée à coté de moi,
sans un regard, reine de Sabah,
j’ai dit aicha prends tout est pour toi ».

Pas besoin de vous préciser de quel morceau il s’agit. Cette fois –ci, mon sourire n’a rien de moqueur, au contraire ! Que de nostalgie, de souvenirs lointains, retour pour quelques secondes, dans les plaisirs des années de fin de collège, début lycée,  la belle époque, comme je le dis toujours, de l'insouciance :-)
That only made my day !

(et encore un autre de mes coups de coeurs de l'époque et de Khaled...désolée, j'ai pas pu m'en empêcher! :-)

Après un petit écart / After a little deviation

Me re voici!
Milles excuses pour ce silence (on dirait que je ne suis poursuivie que par des silences dernièrement), je reviens vous distraire un peu...et promets d'être exemplaire à partir de maintenant, à raison d'au moins un petit message par semaine!
L'anecdote qui suit est pour les francophones uniquement, et même encore plus pour les français, de près ou de loin, de coeur, d'origine, ou de culture, la référence finale, qui est le clou de l'épisode, est un clin d'oeil aux amoureux (du moins aux anciens auditeurs) de la variété française de la fin des années 90!
;-)
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I am back!
Apologies for the silence (it seems to me that silences keep haunting me lately),  I am back and will entertain you...and promise to be exemplary from now on, with at least a little message a week!
But already, the following anecdote is not for you my Vancouverite and non french friends. Indeed, the music reference that is the clue of this episode will be unknown to you if you have not been a hard listener of the french variety music of the late 90's.
I will make it up to you!
;-)

May 29, 2010

Couillonner ou se faire couillonner // To screw or to be screwed

















Il y a quelques jours, ou plutôt quelques soirées, car l’obscurité crée toujours une atmosphère d’interdit et de péchés qui je l’avoue ne cesse de me ravir, encore plus dans Paris, je retrouvais un ami, vieil ami je pourrai dire. Famille, Amour, Travail: les sujets de discussion typiques. Je sens tout de même une touche de cynisme et de raz-le-bol général dans ses propos, j’assiste à des révélations, d’abord drôles, ensuite inquiétantes, et par la suite excitantes. Mon avis est tout de même partagé : dois-je me débarrasser de cette mentalité Peace and Love dans laquelle je m’étais embourbée avec ces 3 années de relaxation totale à Vancouver et tendre mes bras à la loi de la Jungle parisienne ? (ah là! je vous ai bien eus! vous vous attendiez à des révélations de tout un autre registre hein!?)

Chers Vancouverites qui d’une certaine manière faites si vite confiance à votre prochain tout en restant très fermés, chers Vancouverites qui vous efforcez de soigner cette culture du positivisme, eh ben, la donne est bien différente sous d’autres cieux. Sur le ring, il faut Battre ou se faire battre, dans la jungle, Dévorer pour se faire dévorer, en affaires, Couillonner ou se faire couillonner.

Mais cet univers ne m’est pas inconnu : Montréal, avec une intensité plus faible, mais tout de même. Je me demande alors si cela est typique de la mentalité francophone de se déchirer et typique de la mentalité anglophone de s’endormir au gaz ? Ou typique de se battre et vouloir être au top chez les francophones et profiter de chaque élément de la vie chez les anglophones ?

Je commence à comprendre l’expression relax, mais surtout comprendre le qualificatif relax pour Vancouver en particulier. Je suis partagée entre cette attitude relax là bas qui te permet d’apprécier les choses de la vie, et cette attitude battante ici qui te permet d’être au courant de tout à la vitesse grand « V » en temps grand « T ».

J’avoue quand même qu’il m’est agréable de replonger dans ce monde des affaires si on peut dire. J  Qui a dit le changement était une chose nocive ?

Ce blog qui à l’origine était censé vous mettre au parfum de mes aventures va se révéler être plus intellectuel que cela. Mes excuses à ceux qui espéraient se gaver de commérages, mais ne vous inquiétez pas, il y en aura également.

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A few days ago, or rather a few nights, because the darkness always creates an atmosphere of forbidden sins and I confess that never ceases to delight me, even more in Paris, I was meeting up with a friend, an old friend I would say. Family, Love, Work: Typical conversation topics. I feel, still a touch of cynicism in his words, I listen to these confessions, first funny, then alarming, and then exciting. My opinion is still divided: should I get rid of this Peace and Love mentality in which I was stuck with these three years of total relaxation in Vancouver and embrace to the Jungle law in Paris? (Got you! you were expecting something much juicier huh?!)

Dear Vancouverites who somehow quickly trust yet stay distant, Vancouverites who strive at nurturing the culture of positivism, well, the deal is very different in other lands. On the ring, you beat or get beaten, in the jungle you devour or get devoured, in business, you screw or get screwed.

But this world is not unknown to me: Montreal, with a lower intensity, but still. I wonder if this is typical of the French mentality to be constantly ripping each others apart and typical of the English mentality to slumber? Or typical of French speakers to fight and be on top and of English speakers to enjoy every single moment of life?

I begin to understand the term laid back, and moreover understand the term laid back qualifying Vancouver in particular.
I am torn between this laid back attitude out there that allows you to enjoy things in life, and this attitude here that allows you to be aware of all at the right time.

I confess I am thrilled to return to that business mentality☺
Who said Change isn’t good?

This blog was originally supposed to update you on my adventures now proves to be more intellectual. My apologies to those who hoped to gorge on gossip, but do not worry, there will be some as well.

May 25, 2010

Weekend de la Pentecote sur Paris / Paris during the Pentecost weekend

Dame nature nous ayant gatés toute cette semaine, on n'a pas pu trouver mieux que d'aller se dorer au soleil sur une terasse, et où? bien-sûr dans Le Marais. Pour ceux qui connaissent Vancouver, c'est le voisinage où on retrouve le plus cette ambiance détendue du Westend (Mon ancien quartier, tu me manques! allez, un peu de mélodrame...) : piéton, petits cafés et restos, et on a même l'adorable touche "butty" ;-)
Mais pour en venir à l'objet même de ce post, je me dois de vous avouer qu'après 10 années de bons et loyaux services dans un pays où la religion est reléguée à un plan très inférieur, dont 7 dans une province (le Québèc) qui lui fait même un sacré bras d'honneur en ostie, il m'est difficile de me réadapter à toutes ces ascensions, pentecotes, assomptions, toussaints, etc. et leurs nombreux ponts!
Oui oui, dure, dure, la vie avec tous ces jours fériés...

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Mother Nature spoiled us so much this whole week that we couldn't find anything better to do but basking in the sun on a patio (and guys, a patio in Paris does not have anything to do with a patio vancouver! guess what? hihihihihi it is 10 thousand times better, the ambiance, people, that something in the air); and where? in the cozy Le Marais. I would say that it is the closest area to Westend (My old neighborhood, I miss you! needed to add some drama...) with its pedestrians, and cafes and little restaurants, and even the adorable "butty" touch! ;-)
But let's go back to the real reason of this posting. I have to admit that after 10 years in a country where religion is not that important, 7 of them in a province (Quebec) that even sends it to go F#$%K itself, it's hard keep track of all those ascension, and pentecost, and assumption and all saints, etc. days and their numerous bridges!
What a tough life with all those free days...

Mer 10 mai, 1er choc culturel/Wed May 10, 1st cultural choc

eh non, vous ne le devinerez jamais!
je viens de passer toute une journée à m'arracher les cheveux de la tête...sur quoi? mon CV! et ceci est un clin d'eoil spécial à ma "gang" de Vancouver et Montréal: saviez-vous qu'en France (je ne saurais dire pour le reste de l'Europe), un CV se doit, en plus de votre nom et de vos coordonnées, de dévoiler votre situation matrimoniale, votre âge, votre nationalité, et certains poussent le bouchon jusqu'au nombre d'enfants et une photo format passeport, comme si la taille réduisait l'énorme gigantissime discrimination qui est faite.
eh bien, Bienvenue dans le monde du travail francais.

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You guys will never believe this!
i just spent my whole day pulling my hair off...guess on what? my resume ("which by the way is CV in french, otherwise, you are referring to a summary" quote from a website, but I am thinking, if someone is about to write their resume in french, they probably know enough french to know that difference...right?). anyways, back to my story. This post is a special wink to you my Vancouver and montreal friends: did you know that in France (I couldn't tell for the rest of Europe), that on top of your coordinates, your resume needs to unveil your marital status, your age, your citizenship, and some of them push it to the number of children you have and your passport format picture, as if the size would reduce the huge giantism discrimination.
Well, Welcome to the french employment market!